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Devenir
Animateur 3D

L’animatrice ou l’animateur 3D donne vie aux personnages, aux objets et aux décors en aval du travail graphique des designers (character designer, set designer…).

Parole de pro

Les films de l’ESMA ont un gros niveau technique. Toujours de belles surprises, avec des lignes éditiorales différentes : on va du simple cartoon millimétre jusqu’à de l’hyper réalisme.

Florian Landouzy
Co-fondateur et Responsable de l’Animation, Supamonks

PAROLE DE PRO

« On avait senti les années précédentes le niveau monter, mais cette année 2015, il y a beaucoup de films très beaux, surtout dans tout ce qui est réaliste »

Fédérico Costa
Directeur Artistique, Delapost

L’animateur 3D est un artiste, un créateur, spécialiste des images de synthèse.

LES MISSIONS DE L’ANIMATEUR 3D

Mettre en mouvement les personnages, éléments de décor et autres objets, pour leur permettre d’évoluer dans l’environnement auquel ils sont destinés, ce sont les missions de l’animateur 3D. Mouvements et expressions du visage sont les deux aspects sur lesquels l’animateur 3D va peser, et qui donneront tout son sens à ses compétences.

Clairement, il donne vie aux personnages.

C’est en effet lui qui qui donne aux personnages leur gestuelle, leur cadence, leur fluidité, et leur façon bien à eux de se déplacer. C’est aussi lui qui rythme une scène. Quant à son travail sur les expressions du visage, il va lui permettre de développer le jeu d’acteur des personnages : joie, surprise, rage, etc.

L’animateur 3D connaît bien la panoplie des émotions, qu’il transmet par le biais des traits qu’il attribue à ses personnages.

SON SAVOIR-FAIRE, SES CONNAISSANCES

Expert polyvalent, l’animateur fait preuve à la fois d’imagination et de maîtrise technique. Un bon coup de crayon, le sens des perspectives ainsi que le sens des volumes sont nécessaires. Ses connaissances en physique, en anatomie et son travail d’observation, sont ses meilleurs atouts dans cette profession.

Parallèlement, une maîtrise des logiciels d’animation est indispensable. C’est un prérequis ! Très à l’aise sur ordinateur, et notamment sur les divers logiciels d’animation qu’il maîtrise (Maya, 3ds Max…), l’animateur 3D effectue un travail de précision, en corrélation avec les attentes du directeur artistiques ou du réalisateur.

L’animateur doit savoir aussi se fondre dans une équipe et gérer le stress. Un constat réjouissant : le savoir-faire hexagonal d’animation 3D est apprécié, reconnu tout autour du globe.

CARRIERE, POSSIBILITES D’EVOLUTION

La 3D envahit tous les supports. De ce fait, elle est omniprésente. Ce sont autant de possibilités pour les professionnels du secteur, qui peuvent choisir leur domaine de prédilection.

En tant que créatif, l’animateur 3D est courtisé par les services marketing, communication, graphisme… Cinéma, jeux vidéo, publicité ou site Internet, il n’a que l’embarras du choix.

Il peut rejoindre une agence spécialisée, un éditeur de logiciels, un studio, ou choisir de se lancer à son compte comme freelance. Globalement il doit accepter la précarité inhérente au statut d’intermittent du spectacle.

Sachez que les opportunités d’expatriation sont nombreuses pour les diplômés des écoles françaises comme l’ESMA, pour peu que le professionnel maîtrise l’anglais.

Généralement, un débutant gagne aux environs de 2 000€ bruts par mois. Cette rémunération peut fortement augmenter avec l’expérience.

L’animateur peut évoluer vers des postes à responsabilités tels que : assistant réalisateur, réalisateur, directeur artistique, superviseur en animation…