Elise CARRET
Elise Carret est un tourbillon. Un tourbillon de joie, de spontanéité, de passion, de partage et de sincérité. Elle vit sa vie et son métier dans l’animation 3D à fond, profitant de chaque instant. Diplômée en 2017, elle a poursuivi avec entrain son parcours en tant que jeune professionnelle de l’animation.
Retour sur tes années ESMA
Pourquoi avoir fait le choix d’intégrer une formation cinéma d’animation 3D et effets spéciaux ?
Ce qui m’a donné envie de travailler dans l’animation est tout simplement l’amour pour les histoires de personnages ! Depuis toute petite j’aime narrer les aventures de mes créations avec différents supports : bandes dessinées, illustrations, théâtre de marionnettes, court-métrages en live-action et stop-motion, animation sur lacartoonerie.fr.
L’animation a gagné une place ultime dans mon coeur à la sortie du film Wallace et Gromit : le Mystère du lapin-garou (des studios Aardman, 2005). Suite à ce long métrage, j’ai réalisé que je pouvais moi-même créer un film à l’aide d’un simple appareil photo et d’une marionnette de pâte à modeler. Puis la deuxième révélation est à la la sortie du film L’Age de glace 2 (des studios BueSky, 2005). En regardant le making of en boucle, je découvre que l’on peut en faire son métier ! Entre chara-designeur, modélisateur, animateurs, monteur, doubleur, réalisateur, story-boardeur… Il y a l’embarras du choix pour s’amuser toute une vie !
Pourquoi avoir choisi d’intégrer la formation de l’ESMA ?
Je me suis retrouvée à l’Esma grâce à leurs courts-métrages ! Par une nuit de désespoir au lycée, je me résigne à m’inscrire dans un établissement de graphisme avec option cinéma, même si je ne suis pas très convaincue. Je ne sais pas où trouver mieux et j’ai fait toutes les journées portes ouvertes des établissements près de chez moi.
Par pur hasard, traînant sur daily motion, je retrouve une vielle vidéo que mon meilleur ami m’a montrée des années auparavant (2007) : REPLAY. Ce court-métrage m’avait fortement émue. Finalement je me laisse emporter par toutes les autres vidéos : Jungle jail, Dans la tête, Mon ami Charlie etc. Jusqu’à ce que je découvre que c’est une école d’animation ! Et qu’un établissement ouvre à Nantes début Septembre ! « C’est le signe du destin qui m’appelle » Je me désinscris de l’école de graphisme et remplis une fiche de candidature directement pour l’ESMA avant même de faire la porte ouverte.
Le plus fascinant dans cette histoire, c’est que mon futur professeur référant à l’ESMA, Anthony Voisin, n’est autre que l’un des réalisateurs de Replay… Coïncidence ? Je ne crois pas !
Qu’est-ce que la formation t’a apporté ?
Cette formation m’a apporté tout le savoir nécessaire pour être professionnelle dès la fin des études : les outils informatiques, les bases pour toutes les disciplines, la rigueur, la persévérance et surtout le travail d’équipe (clef de la réussite). Beaucoup d’autres écoles ne permettent pas d’avoir une année consacrée à travailler en groupe sur un projet commun.
C’est vraiment le point fort de la formation ! Les studios viennent nous recruter pour ça. Concernant ma spécialité professionnelle, je savais déjà que je voulais animer. La plupart de mes amis de promo ont découvert leur vocation pendant les études.
Y avait-il une matière que tu appréciais en particulier ?
Et bien j’ai envie de répondre l’animation ! Notre professeure, tellement passionnée ne donnait pas cours, elle les vivait ! Je la vois encore bouger dans tous les sens pour nous expliquer certains mouvements, comme les actings, des fondamentaux en animation !
Cependant j’ai beaucoup aimé les autres matières : modélisation, charadesign, storyboard. Tout ce qui a un lien direct avec les personnages et l’histoire.
Qu’est-ce que l’enseignement et les professeurs t’ont apporté ?
Ce que les professeurs nous ont le plus transmis : leur passion pour le cinéma d’animation ! Souvent les premiers à nous demander si on avait vu la dernière nouveauté de tel logiciel, ou de telle conférence, ou de tel film sorti au cinéma. On pouvait rester des heures à écouter leurs anecdotes professionnelles, on ne s’en lassait jamais ! Ils nous ont transmis l’envie d’aller toujours plus loin dans nos projets, de chercher par nous-même une information pour perfectionner un détail, de ne pas se démotiver pour obtenir ce que l’on a en tête. La persévérance, le besoin de se surpasser tout le temps.
Ils étaient toujours là pour nous encourager dans nos délires créatifs ! Je me rappelle encore de notre prof de scénario restant des heures à discuter d’un projet pour débloquer une mise en scène, ou encore de notre prof d’animation courant après son train pour passer plus de temps à nous aider ! Les mails du prof de rig ayant cherché tout le week-end une solution à un problème. La liste de souvenirs est infinie !
Comment s’est passée ton immersion professionnelle après ta sortie de l’ESMA ?
Elle s’est passée en douceur ! J’ai eu la chance de trouver du travail tout de suite en sortant de l’école. Après quelques moments de stress intenses à faire des choix de parcours, je me suis retrouvée au sein d’Illumination MacGuff, dans une équipe toute jeune avec une cheffe adorable !
C’est souvent plus facile de s’intégrer quand on est plein de nouveaux ensemble dans le même bateau ! De plus, je suis arrivée au milieu de la production du Film The Grinch, donc le film était enfin sur des bons rails pour avancer. C’était fabuleux de pouvoir voir un film que j’adore grandir sous mes yeux !
Ton parcours professionnel
Depuis ta sortie d’école tu travailles chez Illumination MacGuff en tant que Marketing Animator. Peux-tu nous parler de ton poste actuel, en quoi il consiste et en quoi te plait-il ?
Mon poste consiste à animer les personnages, comme dans les long-métrages. Seulement ici, on bosse sur les court-métrages d’Illumination MacGuff et les publicités pour promouvoir ces long-métrages. En gros, on anime les mêmes personnages que les films avec des séquences plus courtes ! Il nous arrive parfois de faire de l’image fixe, destinée aux affiches des Films, ou des turn de statues pour les parcs d’attractions d’Universal Studios.
Quelles sont les compétences et qualités demandées pour faire ce métier ?
Comme pour tous les métiers de création de l’industrie du cinéma, il faut de la patience, de la rigueur et enfin un esprit d’équipe. Ces 3 éléments forment une sorte de « cercle vertueux ».
- La patience est primordiale pour survivre à toutes les étapes de validation de notre travail : validation du Lead, puis du Directeur d’animation, du Réalisateur, des coréalisateurs à Los Angeles et enfin du Producteur.
- Ce qui explique pourquoi il faut beaucoup de rigueur également. La moindre erreur se répercute sur tous les départements des studios… On n’a pas le droit à la perte de temps !
- Enfin “l’esprit d’équipe” est le lien entre les 2 autres éléments. Il faut de la rigueur pour travailler ensemble. L’esprit d’équipe va apporter une ambiance sereine nous permettant de nous concentrer et d’être patient. Sinon on devient fou avec les tonnes de retakes/retouches à faire sur chaque plan à animer !!
Ensuite, pour devenir animateur, il faut avoir le sens de l’analyse permanente. Que ce soit sur une silhouette, sur un mouvement, une réaction, une émotion etc. Votre vie quotidienne devient votre source d’inspiration pour insuffler la vie à vos personnages. Il faut toujours avoir des yeux de lynx, être aux aguets, toujours prêt à décortiquer sa « proie ».
Venons-en à la passion. Avant j’aurais dit qu’il faut être en premier passionné pour faire ce métier. Et bien à ma grande surprise, ce n’est pas obligatoire. Toutefois cela aide énormément pour ne pas perdre sa motivation et rester rigoureux, patient, bon équipier observateur etc. « Le cercle vertueux ».
Pourquoi avoir fait le choix de ce studio ?
Parce que j’aime énormément leur style d’animation : entre le cartoon et le réaliste. Mais aussi parce qu’ils ont de bons tuteurs pédagogues.
J’ai eu la chance d’être repérée par le directeur d’animation Patrick Delage à la sortie de l’école. Sinon je n’y serais pas allée par peur de n’avoir pas le niveau ! Ce studio est un super tremplin entre l’école et le cinéma mondial d’animation. On a l’impression d’être encore à l’école et de progresser en permanence.
Les leads et les directeurs d’animation ont vraiment le souhait qu’on se perfectionne au profit de la qualité du film. Le fait qu’ils parlent en français aide à se focaliser sur l’animation et non pas sur la langue. A présent je me sens prête pour animer n’importe où dans le monde !
Peux-tu nous parler des projets sur lesquels tu as travaillé ?
J’ai pu travailler sur le Grinch en crowd, les figurants si vous voulez. Cela a été une expérience incroyable car c’était mon premier pas sur un long-métrage ! J’ai pu y découvrir en douceur la vie de travail au studio et comment un film se monte. Après la crowd, je suis allée au marketing, d’abord en crowd-market puis enfin en main-market (personnage en premier plan). J’ai travaillé sur les court-métrages de Xmass Minions, Super Gidget, Art show, et enfin Minions Monsters. J’ai travaillé sur plusieurs publicités pour le Grinch, Comme des bêtes 2, et sur Minions 2. Cela fait beaucoup de minions ahah !
Que ressens-tu de travailler à présent, et en sortant d’école, sur des films destinés au grand écran ? N’est-ce pas impressionnant ou stressant ?
C’est tellement palpitant !!! De voir un film se monter, d’évoluer board après board, d’anime en anime, de rendu en rendu… Jusqu’à le voir sur grand écran ! J’en suis encore émue ahah ! Être projeté sur grand écran devant tant de spectateurs donne du sens à notre passion. Une animation pas projetée, pas jouée, c’est une animation qui ne fait vibrer personne, du coup c’est une animation inerte. Or l’animation a vraiment pour but d’émouvoir un public et non pas de rester cachée dans un ordinateur.
Curiosité : es-tu allé voir ces films au cinéma ?
Ha oui ! Tous ! Déjà avec toute l’équipe du film en projections privées, puis avec des amis en salle.
Comment est-ce de travailler sur ce type de film, avec autant de monde qui participent à son élaboration ? Comment se passent les relations au travail avec ses collègues et les différents départements ?
C’est différent à chaque changement de projet et d’équipe. Certaines expériences sont juste géniales : On peut échanger pleins d’idées entre leads, graphistes, directeurs d’animation etc. On se sent très créatifs !
Et parfois c’est exactement l’opposé. On se sent tout petit, insignifiant, sans création et sous pression. Il faut juste refaire le travail déjà refait 3 fois pour des raisons qui nous dépassent… Mais restons sur une note positive. Les relations internes aux studios français se passent super bien. N’oublions pas que les graphistes sont de grands enfants dans des corps d’adultes ! Alors nous ne sommes jamais à l’abris d’une balle de nerf gun, d’un bureau rempli de jouets, de battle de ukulélé ou de fous rires assumés… comme à l’école !
A quoi t’attendais-tu en sortant de l’école ? Avais-tu des plans définis (sur les studios, postes…) ?
J’étais tellement stressée en sortant de l’école ! Quelle direction choisir ? Trop de choix ! Je n’avais pas de plan particulier à part trouver un studio où je pourrais m’épanouir et dont j’aimerais les projets !
Y a-t-il un projet dont tu es particulièrement fière ?
Je dirais que c’est sur le court métrage Minions Monster, car c’est le projet où j’ai pu animer des shots absurdes, très cartoon, avec pas mal de défis techniques. ET j’aime les défis, surtout pour des idioties !!!
Achoo et son parcours autour du monde
Tu as fait partie de l’équipe qui a travaillé sur le court-métrage Achoo. Peux-tu revenir un peu sur cette expérience ?
Oulala ! Accrochez-vous chers lecteurs :
La version courte : Cela vient d’une situation toute bête : J’étais très en retard dans mes devoirs de scénarios.
La version longue : Un vendredi midi, je réalise qu’il faut rendre le premier synopsis pour nos films de fin d’études à 13 heures. Il me reste 30 min… Paniquée, je me lance dans une bataille contre la montre. Cherchant l’inspiration autour de moi, mes yeux se posent sur une de mes anciennes peintures de MANAA. La toile représente un « dragon européen » la goutte au nez, qui en éternuant, brûle le cadre du tableau. On jouait souvent avec le support de l’oeuvre.
Mon cerveau entre alors en ébullition : ”un dragon enrhumé… ça donne des éternuements… explosifs !! Comme un feu d’artifice. Je tiens mon sujet… Un dragon qui crache des feux d’artifices ! C’est une invention chinoise en plus ? Et ils sont gagas des dragons ! Les feux d’artifices du nouvel an tirés par des dragons ! J’aime l’idée. Par contre difficile de cracher du feu la goutte au nez… Alors pourquoi prendre un dragon enrhumé ? « Mettre de soi dans un scénario » a conseillé M. Méteyer. C’est ça !!
Petite, j’ai eu beaucoup de rhumes et d’allergies… Nous y voilà. Un dragon allergique ! Allergique à quoi ? A la poudre explosive des feux d’artifices… Tout cela manque un peu d’objectifs et de problématiques… Un dragon enrhumé souhaite se faire accepter par sa communauté de dragons en participant au nouvel an chinois et il doit cracher de belles flammes. Chose impossible puisqu’il est allergique et pourtant, grâce à ses éternuements, il va créer le Feu d’Artifice !!!
Il me reste 10 minutes pour tout écrire ! Sûrement trop compliqué, voire trop ambitieux ce projet… Qu’importe, je me lance. Au pire le scénario ne sera pas sélectionné, au mieux il sera remanié… Non seulement il est sélectionné, et malgré de multiples tentatives de ré-écritures, c’est cette première version ambitieuse qui reste ! Dans ma tête, c’est une explosion de joie, suivie d’une méga angoisse… POURQUOI J’AI ECRIT CA ! Désolée chère équipe, le défi est lancé !
L’année de fabrication du film a été incroyable ! Beaucoup de joie, de fous rires, de concertations, de discussions, de rushs, de travail intense. Globalement de très bons souvenir !
Notre équipe de 6 s’est très vite impliquée dans le projet. Après avoir rapidement retapé le scénario, nous sommes passés à la prod : mise en scène, charadesign, set design, props design, recherche de rig et fx, création de pipe etc. Puis la production s’est enchaînée en janvier avec un storyboard qui a très peu bougé.
Tout le monde a su trouver son rôle dans la chaîne de production : Pierre au set design complet, Maoris au chara surfacer, Camille au layout, Charlotte à la fresque, Lulu sur tous les plans, et moi au chara modeling et rig facial.
Puis ensuite tous s’est mélangé ! Les 3 garçons au lighting, rendu, compo debugs, les filles à l’animation, recherche paintings, mate paintings, générique etc. L’atmosphère joyeuse et chaleureuse de la classe a vraiment contribué au bon déroulement des projets. On a tous eu nos fous rires et gardé le sourire même dans les pires moments de stress ou de démotivation. On s’est soutenus à grands coups de ukulélé, de chansons, de balles de nerfs, de débats absurdes etc.
Si on me proposait de revivre cette expérience, je foncerais tête baissée !
Achoo est un court-métrage qui a été sélectionné sur de très nombreux festivals autour du monde. Tu as suivi plusieurs de ces festivals. Peux-tu nous raconter cette expérience ?
C’était une expérience intense et complètement folle ! Si je n’avais pas travaillé, j’aurais tout fait pour me rendre à toutes les projections ! Au Portugal, au Brésil, à la Réunion, en Grèce, en Roumanie, au Japon, en Australie au Canada etc. On a vraiment eu la chance d’avoir fait le tour du monde grâce aux oscars et à tous les autres festivals qui nous ont diffusé partout.
Mon envie de me rendre aux festivals est venue avec les Oscars, car j’ai dû me battre pour pouvoir y aller. J’ai vraiment eu de la chance d’être sur Paris et non pas à l’autre bout du monde ou même à Londres. Ma position au centre de l’Europe m’a permis de voyager rapidement sans trop de frais.
C’est une expérience extrêmement enrichissante. Bien souvent, on donne le maximum pour produire ce film de fin d’étude. On le voit à la projection de fin d’année, et c’est déjà fini. On trouve un travail et on passe à autre chose. Mais j’ai pu vivre la suite ! La vie d’un film fini qui se balade autour du monde ! Il y a un goût d’aboutissement très récompensant. Rencontrer un public donne des sensations tellement indescriptibles. Il faut le vivre pour comprendre. Voir tant de spectateurs hétéroclites rire de manières différentes, recevoir autant de remerciements d’un public touché, entendre leurs applaudissements, dialoguer avec eux… On ne regarde plus un film, on vit un film !
Achoo a été sélectionné sur aux oscars sur la liste additionnelle. Vous vous êtes rendus là-bas. Qu’est-ce que cela fait, pour son premier film, de se retrouver aux Oscar ?
Effectivement, je n’avais jamais imaginé un jour être conviée aux Oscars. ! Trop impressionnant ! Tellement improbable ! Aussi jeune et pour un film de fin d’études. Et pourtant c’est arrivé. C’est incroyable ! Mais c’est dire si tout est possible… même les choses les plus improbables !
Je me souviens avoir dit à mes parents très jeune, que le jour où je réaliserai un vrai film, j’aurai réussi ma vie. Bah voilà, c ‘est fait ! J’ai même le sentiment d’être allée plus loin grâce à cette expérience de projecteurs et de tapis rouges. Je suis cependant lucide et consciente que c’est un coup de chance, et j’en suis très reconnaissante (il y a tellement de films incroyables à sortir par année) !
De plus il ne faut surtout pas oublier que la meilleure des récompenses ne réside pas uniquement dans les prix, mais dans les rires et les applaudissements d’un public heureux.
Un dernier mot à ajouter sur Achoo ?
A vos souhaits 😉 Et restez chez vous si vous éternuez des feux d’artifices! C’est probablement le covid-20.
Pour conclure
Les films de la nouvelle promo (2019) sont en train d’être diffusés. est-ce que tu les suis ?
Absolument ! Surtout avec Œil pour Œil qui a été aux VES Awards et qui a déjà raflé plein de Prix ! J’ai la chance d’avoir un très bon ami dans l’équipe qui me montre toutes les news en live ! J’espère qu’il ira jusqu’aux Oscars !
Quels sont tes projets d’avenir ?
J’en ai beaucoup ! Après 2 ans de vadrouille aux quatre coins du globe, je suis de nouveau back in the game ! Je me suis remise doucement à la peinture numérique et au modelage. J’ai réalisé un livre d’illustrations à l’encre de Chine sur la Révolution française (un simple Inktober à la base… qui a pris trop d’ampleur !).
Actuellement, je participe à des formations du soir sur l’animation 2D, le storyboard, et l’écriture de scénario ! Autant dire que je retourne à l’école la nuit ! J’ai déjà trop de devoirs ! Ça faisait longtemps hahaha !
Beaucoup de tes camarades s’en vont aux quatre coins du monde pour travailler. N’avais-tu pas cette envie aussi ? Souhaites-tu voyager à l’étranger ?
J’avais dit à mes camarades que je ne resterai surtout pas en France après mes études… Bon bah je suis toujours en France et eux ont déjà fait le tour du monde ahahah ! Et je n’ai aucun regret ! Ainsi, j’ai pu participer facilement à la promotion d’Achoo et visiter l’Europe les week-ends grâce à notre chère capitale française. Mais l’envie de découvrir de nouvelles contrées et cultures reste identique à celle que j’avais pendant les études.
Pour finir, un petit conseil à donner aux étudiants et futurs étudiants ?
Il faut apprécier chaque jour de votre vie ! Que ce soit dans le rush, en pause, dans le travail, dans les temps libres, en équipe, tout seul, en galère, en voyage etc. Vivez votre vie comme une aventure palpitante que vous écrivez !