Retour sur la conférence de Gérard Raucoules au MICC 2019

Participation à la 2e édition du MICC

Dans le cadre de la deuxième édition du MICC, le Montpellier Industries Culturelles et Créatives, l’écoles ESMA a été invitée à participer en donnant une conférence sur la thématique des « Métiers de l’animation 3D et des Effets Spéciaux ». C’est Gérard Raucoules, responsable de la section Cinéma d’Animation 3D & Effets Spéciaux de l’ESMA Montpellier, qui a préparé et animé cette conférence.

Petit rappel, le MICC a été lancé l’an passé avec pour objectif de valoriser à la fois les initiatives et les acteurs des industries culturelles et créatives de la région. Montpellier est une ville s’imposant de plus en plus dans le secteur avec de beaux projets en perspective, comme celui de l’ouverture prochaine du Campus Créatif dont l’ESMA en fera partie, et il était important d’y dédier un événement.

a la découverte des coulisses du cinéma d’animation 3D & des Effets spéciaux

C’est à l’auditorium du Musée Fabre, en plein centre-ville de Montpellier, que le rendez-vous était donné. Pendant deux heures, Gérard Raucoules a initié les participants aux dessous du cinéma d’animation 3D. Ce n’est pas un novice en la matière puisqu’il évolue dans ce milieu depuis une trentaine d’années et qu’il le connaît sur le bout des ongles.

En ouverture de conférence, plusieurs courts-métrages étudiants de l’ESMA ont été projetés, histoire de se plonger directement dans le vif du sujet. Une occasion aussi pour les participants de prendre la mesure du travail réalisé, et du niveau atteint, par les élèves de l’ESMA durant leur cursus.

Gérard Raucoules a effectué un retour en arrière pour montrer l’évolution du cinéma d’animation dans le temps et ses pionniers. Aujourd’hui, bien que cette technique soit devenue commune à tous au point de l’avoir intégrée (pub TV, séries, film, effets spéciaux divers etc.), peu de personnes connaissent les débuts de cette technologie. L’occasion pour les participants de découvrir les premiers films d’animation réalisés au monde.

L’enchaînement s’est fait sur les métiers du cinéma d’animation 3D & Effets Spéciaux ainsi que les connexions existantes entre eux. Il en a aussi profité pour présenter plusieurs studios. Et, malgré ce que l’on pourrait croire, bon nombre sont aussi français et qui, pourtant, produisent des films au rayonnement international.

Après ces présentations, Gérard Raucoules s’est attelé à vulgariser le « pipeline de production » des films d’animation en s’appuyant sur le travail réalisé à l’ESMA (les étudiants, à leur échelle, reproduisent la vie d’un studio d’animation 3D). Toutes les étapes ont été abordées : du scénario au film final en passant les stades de design, de modeling, de rigging ou encore de compositing. A l’aide de schémas et d’images d’illustrations, il a expliqué comment les relations entre les uns et les autres (la pré-production, la production et la post-production, les 3 grandes étapes) s’imbriquent afin de parvenir au résultat final : le film.

Un avenir radieux

Nous en avons profité aussi pour parler des relations que l’école entretient avec les studios, nationaux et mondiaux, et présenter un peu plus en détail le cursus dispensé par l’école ainsi que les débouchés. Rappelons-le, le secteur du cinéma d’animation 3D et des effets spéciaux est en pleine forme et avec de belles perspectives d’avenir et de beaux jours devant lui.

A la suite de la présentation, un temps a été dédié aux échanges avec le public. D’abords timorés, les participants ont finalement pris la parole, dont beaucoup de jeunes et de parents, en quête de réponses concernant le cursus de l’ESMA. Cela a aussi été l’occasion de faire la passerelle avec le monde du jeu vidéo, cousin du cinéma d’animation, et qui semble susciter des vocations.

Pour clôturer le tout, une nouvelle projection de quelques courts-métrages étudiants a été faite.

Une conférence au top et qui a remporté un vif succès auprès des participants et qui, nous l’espérons, aura suscité des vocations !